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dimanche 28 octobre 2012

Tel Aviv classée parmi les trois villes les plus novatrices du monde !!!



Tel Aviv, New York et Medellin en Colombie devancent 22 villes et se disputeront la finale du cyber sondage organisé par le site du Wall Street Journal : Les internautes choisiront.
Le sondage internet organisé pas le Wall Street Journal en collaboration avec la Citibank a placé Tel Aviv parmi les trois villes les plus innovantes du monde avec New-York et Medellin en Colombie. Ces trois métropoles ont remporté la première manche, devançant 22 villes parmi lesquelles Londres, Copenhague, Berlin, Chicago, Singapour, Hong-Kong, Sao-Paulo, Vienne et Toronto. Pour l’heure, il est demandé aux internautes de choisir l’une des trois villes finalistes en votant une fois par jour jusqu’à la clôture du concours fixe au 31 décembre 2012. Parmi les arguments avancés lors de la candidature de Tel-Aviv, il est fait état notamment que la ville compte 3,3 millions d’habitants, qu’elle a annoncé au mois de juin dernier que la compagnie CA Technologies et L’Université de Tel Aviv ont décidé d’un programme d’établissement d’un pôle nouveau d’innovations de haut niveau dans la ville et qu’elle est, par ailleurs, un exemple d’architecture moderne et de planification municipale.

Photo Tel Aviv-Yafo par Judith Schuler

La mairie de « la ville sans répit » n’hésite pas à investir de gros moyens pour promouvoir sa candidature dans de tels concours. Ces moyens comprennent la présentation de la ville a des prix divers et variés, l’incitation du grand public à la soutenir, un travail important de relations publiques et de communiqués de presse. A la demande de la municipalité, des personnalités de tous bords laissent de côté leurs différences le temps d’un vote pour aider Tel Aviv à marquer des points dès le début de la compétition. C’est ainsi que dans le cas présent, le Premier ministre Benyamin Netanyahou lui-même a été sollicité et dès le 4 octobre dernier, il publiait sur Facebook un appel à voter pour Tel Aviv.
 Et les résultats ont souvent été au rendez-vous. Dans le passé, la ville de Tel Aviv a remporté des prix prestigieux. Elle a ainsi ravi la première place lors de la compétition mondiale Gaycities 2011 et s’est vu décerner le titre de « meilleure ville gaie du monde ». En juin 2004, elle était déclarée ville blanche pour son site patrimonial de culture mondiale, titre qu’à l’époque, seules 56 villes possédaient déjà. De toute évidence, « Ahir lelo Afsaka » n’a pas décidé de lever le pied et avec son maire Ron Houldai, on ne peut qu’inviter les internautes à voter pour elle.
Bonne Chance Tel Aviv et si tu es la meilleure- ce dont personne ne doute- GAGNE !



Samuel Nathan
Article Librement traduit et composé à partir de l’article de Yehouda Schlesinger du 03/10/2012 extrait de Israël Hayom page 21 et de l’article d’Ilan Lior extrait du Haaretz du 21/10/12.

jeudi 25 octobre 2012

Bijoux Made in Israel et Made in Talent

 







Des fois on se dit qu'on a de la chance de connaître tel ou tel. C'est bien l'impression que j'ai eue en rencontrant Véronique. Une femme passionnée par ses bijoux, qui travaille l'argent et la pierre avec patience et originalité.
Ses pièces sont de vraies recherches, des créations souvent uniques.




Sa jolie petite boutique est aujourd'hui à Sheinkin (rue commercante de Tel Aviv). Une échoppe que l'on ne remarque presque pas mais si vous prenez le temps de vous arrêter au numéro 7 ( votre numéro porte-bonheur?) alors regardez en vitrine le travail d'orfèvrerie.




C'est en regardant que vous comprendrez à quel point c'est beau. Chaque pièce est travaillée. J'ai tout essayé...  Des pierres de toutes les couleurs, des modèles plus classiques, d'autres plus recherchés. Une vraie puissance dans ses bijoux qui, comme elle le disait, sont souvent adoptés par ses clientes qui  "les essayent et les gardent... Une sorte de magie se fait, le bijou leur appartient !". Véronique s'inspire aussi des bijoux africains et aide une association à vendre des bijoux créés par des femmes africaines. 





"Les paroles les plus douces ont moins de prise sur les femmes que les bijoux silencieux."
Proverbe Berbère




Véronique avait avant un magnifique studio dans le "mitham a heshmal" mais avec la réhabilitation du quartier et les nombreux créateurs qui l'ont quitté elle s'est vu obligée de s'installer ailleurs. Vous connaissez la série Yom Ahem ( qui signifie « la fête des mères »)? Eh bien, un épisode a été tourné dans l'ancien Studio de Véronique (minute 7).

Son logo c'est le "rimon" soit la "grenade" qui est symbole de fécondité et qui fait pense aux 613 mitzvot lors de Roch Hachana.... Ce fruit orne certains de ses bijoux...


Les bijoux de Véronique sont des cadeaux de toute beauté pour les hommes qui veulent faire un cadeau à leur femme, si vous souhaitez faire un joli cadeau de bat-mitzva ou si vous souhaitez tout simplement vous faire plaisir ou faire plaisir...


Vous pouvez contacter Véronique par téléphone au 052 851 16 64 et prendre rendez-vous avec elle ! La boutique est ouverte 3 jours par semaine. Véronique présente aussi ses bijoux sur sa page facebook , et sur son site.

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mardi 23 octobre 2012

La dernière Chronique de Yair Lapid (par Samuel Nathan)



Une nouvelle prestation sur le blog… Merci à Samuel Nathan pour cette très belle présentation. De nouvelles interventions en perspective…

Yair Lapid a signé la semaine dernière son ultime chronique dans le Yediot Aharonot » du 19 octobre dernier. Il ne s’agit pas pour nous de donner une quelconque couleur politique mais d’offrir à nos lecteurs français la traduction libre de quelques très beaux passages d’un texte, le dernier d’une série de plus de 500, écrit par un journaliste chevronné, ouvert, sincère, à la personnalité généreuse et attachante qui a choisi d’entrer en politique au début de l’année 2012 et de mettre ainsi un terme à sa carrière journalistique.
«  Ceci est ma dernière rubrique. J’ai écrit cette phrase il y a plus de deux heures et depuis je fixe sur elle un regard hébété. Il y a vingt minutes, je me suis mis soudain à pleurer (pas « les larmes qui montent aux yeux », pas « la transpiration »
, mais à pleurer vraiment ; dans la famille Lapid, ce sont les hommes qui pleurent tandis que les femmes les regardent avec impatience.)
Puis l’auteur cite par l’intermédiaire de deux journalistes qu’il entoure de son respect le dernier vers du poème : les «  hommes creux » de T.S. Eliot :
« Tel est le chemin où le monde prendra fin, non dans une explosion mais dans un sanglot silencieux ».
 Et de trouver le texte de son aîné fascinant car « nous sommes fascinés à l’idée que les choses se terminent : d’abord immuables, éternelles, comme une chaîne de montagnes, l’instant d’après leur soleil se couche, se dérobe de leur être et elles disparaissent. » Et sur les pas de son maître en journalisme qui lui a appris ainsi qu’à deux générations de journalistes à travers le monde qu’un grand article a le souci des petits détails, il prend au hasard (!!!) l’exemple suivant : « à quoi ressemble un homme qui écrit sa chronique quotidienne pour la dernière fois ? » 


Yair Lapid
Il porte un jeans levis 504 de taille 34 car il est préférable de ne pas revêtir des habits qui serrent dans ces moments-là, une chemise tricot gris clair, des chaussures noires de chez «Timberland » pointure 44 avec des semelles orthopédiques ; sur la table, une montre, la sienne et deux bagues de mariage, la sienne et celle de son père qui a été ajustée précisément afin de convenir à son doigt. Avant de s’installer pour écrire, il s’est rasé et s’est aspergé d’after-shave. Il procède toujours ainsi par respect à l’égard de son métier. Il écoute une playlist préparée il y a quelques mois, qui réunit principalement des ballades de rock anciennes. Il boit en vitesse son espresso encore bouillant parce qu’il est addict à l’espresso et en boit au moins douze par jour. Il écrit doucement, choisit chaque mot, essaye de tirer du mieux qu’il peut l’instant présent. »
Lapid évoque ensuite sa séparation d’avec le monde télévisuel : «  En janvier dernier, quand j’ai annoncé mon entrée en politique, j’ai arrêté aussitôt de travailler à la télévision. J’ai eu une carrière télévisuelle longue et féconde et cela a été dur pour moi de me séparer de mes bons collègues de travail mais je n’ai eu aucun mal à quitter l’écran, et depuis, cela ne me manque pas, même pas du tout. La télévision a été pour moi quelque chose que j’ai fait. L’écriture de cette rubrique, en revanche, représente ce que je suis. L’écriture est le  cadre dans lequel j’ai inscrit mon moi, pour moi, au cours de ma vie d’adulte et j’ignore totalement ce que signifie être un homme sans écrire de chronique.
Et en dépit de tout le bien qu’il pense de la vie politique et de sa vie politique, il avoue : … mais je dois reconnaître que pour la première fois j’ai peur de quelque chose. J’ai peur de la semaine qui vient. De l’espace vide, de l’instant au cours duquel je comprendrai que désormais je n’écris plus de chronique ».
L’auteur invite ensuite son lecteur à parcourir son itinéraire professionnel à forte prédisposition familiale pour la presse et les médias avec des grands-parents, des parents et une épouse journalistes. Il débute en 1982 dans le journal militaire : BAMAHNÉ.
En 1985, il entre au Maariv et obtient son premier diplôme de journalistes. Il raconte :  "De retour à la maison, je l’ai montré au chauffeur d’autobus, non pas qu’il fût particulièrement intéressé mais je me sentais tout simplement obligé de le montrer à quelqu’un afin d’éviter de laisser éclater mon bonheur. Quand je regarde aujourd’hui les journalistes de vingt ans et des poussières, ils me semblent affamés, emportés, souvent sans illusions. Heureux ? Non !"
En 1992, il signe sa première chronique et dix ans plus tard il passe au Yediot Aharonot et il remarque qu’en plus de vingt années, il n’a raté que deux chroniques : une fois quand il s’est marié, et une autre fois lors de la naissance de Lior, son fils cadet : c’est tout !!! Et d’expliquer que les faits et les expériences de sa vie étaient de deux sortes et lui apparaissaient immédiatement comme racontables dans la chronique ou sans importance particulière. A partir de là, tel un ouvrier dans son usine, il s’est dévoué pour ses lecteurs, ne demandant ni ne désirant des jours de vacances, n’ayant jamais besoin qu’on lui tienne la main, ne dérangeant jamais personne sur ses états d’âme d’artiste, son texte toujours présenté à temps, toujours imprimé, les virgules et les points au bon endroit et toujours rédigé dans un hébreu correct, convoquant toutes les ressources de la technique littéraire apprise et acquise au service et pour le plus grand respect du lecteur. Mais si la technique est une aide, « les mots, dit-il, sont avant tout un cadeau que nous donne D. afin que nous puissions penser. Alors j’ai écrit ce que j’ai pensé, ce en quoi j’ai cru, ce qui m’a amusé, ce qui m’a mis en colère », pratiquant un journalisme positif sachant évacuer le cynisme et la méchanceté.
Le mot de la fin rappelle curieusement la teneur et le ton des Radioscopies d’antan de Jacques Chancel.
« Dois-je regretter quelque chose ?
-          Presque chaque mot
-          Pourquoi ?
-          Parce que j’écris lentement, et difficilement. Il se peut que cela vous étonne. Les gens me disent toujours : « Ecris donc quelque chose. Chez toi, ça vient facilement ».
Je n’ai jamais démenti car un bon article consiste aussi dans le fait que les gouttes de sueur n’apparaissent pas sur la  page mais en vérité ce n’est pas juste. J’écris lentement et réécris encore plus lentement et encore et de nouveau. » Et il termine ainsi : « Si je devais tout recommencer depuis le début, je referai exactement tout de la même façon mais j’écrirais cela beaucoup mieux.
Salut donc, nous nous reverrons dans d’autres lieux et merci d’avoir lu. »
……
Bon vent donc à Yair Lapid. Excellente réussite dans sa nouvelle vie et ses nouvelles orientations professionnelles.
Un regret tout de même : Chienne de politique qui nous enlève un si bel écrivain…. !



 

Samuel Nathan 
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dimanche 14 octobre 2012

3 activités pour parents en manque d'imagination

Non, les enfants ça ne laisse pas tranquilles les parents... Oui, les enfants ça fatigue, et on dira même mieux... Les enfants, c'est une spirale infernale. Pas de bouton off.
Alors oui aux activités. En ce retour de fêtes nous partageons avec vous 3 activités à faire... parmi tant d'autres mais celles-ci ont su captiver l'attention de nos chérubins... Voilà à quoi ils ressemblent... nos chérubins... Lorsqu'ils ne bougent pas !


Musee des Sciences de Haïfa
Il faut aller au Museum Mada (ce mot signifie Sciences en hébreu) de Haïfa. Aussi pour vous, adultes incultes en sciences Pas besoin de se traîner des marmots, si vous pouvez faire sans, c'est sympa aussi.
Bref, ce magnifique musée se trouve dans la ville basse de Haïfa, en plein Adar. Il se trouve dans l'ancien Technion (école d'ingénieurs de Haïfa) et il offre des activités interactives impressionnantes en intérieur et en extérieur. La rencontre avec Leonardo Da Vinci est des plus intéressantes, et la petite demi-heure expérience scientifique nous a scotchés. Harry Potter n'a qu'à bien se tenir.
Ce musée offre aussi une aire de jeu pour les petits et les plus grands, un café et une boutique. Bref, de quoi y passer la journée...


Photo google


 





Musée des enfants de Holon
Il faut aller aussi (avec les enfants cette fois-ci) au Musée de Holon. Un must parce que la recette est très intéressante :
Prenez un guide, un petit groupe de personnes (pas plus de 15), faites-les rentrer au sein d'une histoire et participezà l'histoire. Le résultat est de mise = même les parents participent... Je me suis laissé prendre au jeu. C'est autant le moyen de se divertir que de passer un moment très agréable avec sa famille. N'hésitez pas une seconde...Et puis, les enfants israéliens qui n'ont jamais vu de la vraie neige seront aux anges, parce que l'une des histoires se termine dans la neige !

Photo Google






Le Safari de Ramat Gan
Enfin, vous le connaissez déjà le SAFARI de Ramat Gan, là je comprends moins pourquoi mais il plaît aux enfants, même après la 15e visite. Pas besoin d'aller aux concerts et actis... Passez en voiture voir les gentilles autruches, les zèbres et les hippopotames, arrêtez-vous au Zoo ( y'en a au moins pour 1h30 en faisant vite) et terminez par la cage aux lions.  Utilisez le plan du lieu. C'est l'aventure...

Pour une Tel Avivit attitrée, on ne pourra pas dire que j'ai n'ai pas été open minded... Haïfa, Holon, Ramat Gan !






Si vous avez des questions sur ces actis, n'hésitez pas à nous contacter !
Si vous avez d'autres idées d'actis pour les prochaines vacances, n'hésitez pas non plus !

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mercredi 3 octobre 2012

"Maintenant la chanteuse a vingt ans"... Miri Aloni les mardis et vendredis au Shouk Hacarmel de TLV !


Il s'agit bien de la légendaire Miry Aloni qui chante deux fois par semaine (le mardi et le vendredi) à l'entrée du Shouk Hacarmel à Tel Aviv... Un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes ou partie de ces raisons:
- Parce que même si vous ne parlez pas couramment l'hébreu il y aura toujours une chanson que vous connaîtrez.
- Parce que c'est gratuit et en plein air... mais vous pouvez payer votre place de concert si le jeu en vaut la chandelle.
- Parce qu’elle fait partie des murs du shouk… depuis de nombreuses années !
- Parce que cette femme fait preuve d'une telle générosité avec le public de la rue que même les enfants sont en extase et  s'installent bien tranquillement pour la regarder, comme hypnotisés par cette femme restée jeune…
- Parce qu'il est rare et courageux de voir une vraie star (ou ancienne, mais non c'est encore une star) se donner en spectacle  dans la rue...La crise est là pour tous... Et ça n'est pas triste, c'est même une démarche très audacieuse. Je ne pense pas que Miri soit pauvre, bien au contraire…

Miri Aloni, à partir de 10h00... Entrée du Shouk Hacarmel. Si vous passez, dites-lui bonjour... Si vous restez, écoutez-la !

Une expérience à ne pas manquer ! Parce que même si l'on est pressé, on s'y arrête un petit peu et plus.

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